Les équipes

- Le cintrier actionne simultanément les guindes de tirage reliant directement la perche, il supporte manuellement la charge accrochée à celle-ci. C'est une équipe manuelle

- C'est la plus ancienne des équipes.
- Affectée aux éléments de décor de peu de poids (frise, châssis de petite dimension).
- Les guindes traditionnellement en chanvre pour éviter l'échauffement des mains, peuvent être en nylon. Leur diamètre doit être suffisant pour assurer une bonne prise en main.
- La perche peut être soit en bois, soit en aluminium, pour éviter les problèmes de flèche.

- Pour appuyer le machiniste tire la poignée de fils à lui, pour charger il laisse filer.
- L'immobilisation de fils de commande se fait en les enroulant sur une palette fixée à la lice, ils sont alors en retraite au point mort.

- Le machiniste supporte tout le poids de la charge.
- Enroulement aléatoire des fils de commande au sol.
- Équilibrage délicat des guindes (coefficient de dilatation/rétractation : 3%).
- Répartition quasi obligatoire de la charge sur toute la longueur de la perche.
- Ne permet pas l'utilisation de charge importante.
- Mal adaptée à l'équipement lumière.

- Le machiniste actionne un seul fil de commande.
- Un contrepoids réglable, équilibré en fonction de la charge supportée par la perche, soulage l'effort du machiniste.
- C'est une équipe manuelle contrebalancée.

- Nécessité de fils de registre (2 câbles en acier tendus du grill au sol guident le contrepoids).
- Nécessité d'un fil de rappel de la tige de contrepoids.
- Les guindes sont relayées par un seul fil de commande en chanvre.

- Le réglage se fait par l'ajout de pains en fonte sur la tige de contrepoids.
- Le contrepoids est calculé légèrement plus lourd que la charge qu'il y a sur la perche (5 Kg environ).
- Pour appuyer, le machiniste laisse filer le fil de commande; le contrepoids, plus lourd que la charge, descend et entraîne la perche aux cintres (ne jamais manoeuvrer seul la première fois, le cintrier et là pour vous donner des conseils et les précautions à prendre, car cette manoeuvre peut être dangereuse).
- Pour charger, le machiniste exerce sur le fil de commande l'effort nécessaire pour vaincre la différence de poids entre la charge et son contrepoids.
- L'immobilisation du fil de commande se fait en enroulant sur une palette fixée à la lice.

- Installation assez simple.
- Bonne souplesse d'utilisation.
- Le machiniste ne subit pas le poids de la charge (et ne doit surtout pas la subir).

- Entassement aléatoire du fil de commande au sol.
- Risque d'emmêler le fil de rappel de contrepoids et le fil de commande.
- La charge du contrepoids se faisant en position haute, elle est peu pratique sans passerelle de charge.
- Le développement maximum de la porteuse nécessite un espace vertical supplémentaire, situé soit au dessus du gril soit sous le plateau, égal à la hauteur de la tige de contrepoids.

Le fil de commande et les câbles, repassant dans un moufle de rappel permet d'appuyer le double de la hauteur manoeuvrée.
C'est une équipe manuelle contrebalancée démultipliée.

- Le contrepoids est calculé deux fois plus lourd que la charge.
- Nécessité de fils de registres.
- Nécessité d'un fil de rappel de contrepoids.
- Les guindes sont relayées par un seul fil de commande en chanvre.

- Le réglage se fait par l'ajout de pins en fonte sur la tige de contrepoids.
- Pour appuyer, le machiniste laisse filer le fil de commande; le contrepoids plus lourd (5 Kg de plus) que la que la charge descend et entraîne la porteuse aux gril.
- Pour charger, le machiniste exerce sur le fil de commande l'effort nécessaire pour vaincre la différence de poids entre la charge et son contrepoids.
- L'immobilisation du fils de commande se fait par enroulement sur un palette fixée à la lice.

- Vitesse de manoeuvre doublée, la course de la porteuse est deux fois supérieure à celle de la commande.
- Permet de réduire de moitié l'encombrement vertical de la cheminée.
- Entassement aléatoire réduit du fil de commande au sol.

- Le contrepoids est les double de la charge de la porteuse (incidence sur la résistance du gril et lors du décrochage des éléments présent sur la porteuse.
- La charge du contrepoids se faisant en position haute, elle est peu pratique sans passerelle, d'autant plus que celui-ci est doublé.

- Le machiniste actionne un seul fil de commande.
- Un contrepoids réglable, équilibré en fonction de la charge supportée par la perche, guidé par deux rails métalliques, soulage son effort.
- C'est une équipe manuelle contrebalancée.

- Rails de guidage de la tige de contrepoids.
- Nécessité d'une cheminée de contrepoids.
- Le fil de commande est montée en boucle, il sert aussi de rappel du contrepoids.
- Elle est équipée d'un frein de blocage mécanique, à vis ou à manette autobloquante (plus rarement par gabillot ou palette).

- Le contrepoids est calculé légèrement plus lourd que la charge.
- Le réglage se fait par l'ajout de pain en fonte sur la tige de contrepoids.
- Pour appuyer, le machiniste laisse filer la commande; le contrepoids, plus lourd que la charge, descend et entraîne la porteuse au gril.
- Pour charger, le machiniste exerce sur la commande l'effort nécessaire pour vaincre la différence de poids entre la charge et son contrepoids.
- Pour charger le contrepoids, le machiniste bloque le frein.
- L'attache du fil de commande se fait par frein mécanique à vis ou à manette.

- Fiabilité.
- Précision.
- Souplesse d'accélération et de décélération due à un bonne inertie.
- Pas d'enroulement du fil de commande dans la cheminée de contrepoids.
- Pas de fil de rappel à la tige de contrepoids.

- Installation lourde : nécessité d'une passerelle haute, nécessité d'une cheminée, fixation au mur des rails de guidage, fixation du frein.
- La charge du contrepoids ne peut se faire qu'en position haute ou basse de la perche, sauf si il existe des passerelles intermédiaires.

- Porteuse dont les mouvements sont actionnés par un moteur électrique, commandé par ordinateur.
- Le paramètrage des mouvements par ordinateur permet d'organiser des groupes de porteuse combinées.

- S'adapte aux équipes déjà existantes (à tirage direct, contrebalancée, ect...)
- Augmente considérablement les combinaisons au plateau et les possibilités mise à la disposition de la création.

Unité de commande informatique :
Il faut un MAPAS par porteuse: en boîtier individuel positionné par exemple dans l'axe de la porteuse en passerelle. En pupitre régie, ou pupitre mobile déporté.
Il permet à un machiniste de visualiser ou de gérer à distance le déplacement d'une porteuse commandée par un moteur.

- C'est un ordinateur comportant une ou plusieurs interfaces réseau permettant le dialogue avec 256 MAPAS.
- Il centralise toutes les informations et commandes utilisées lors de la gestion d'un MAPAS.
- Il représente aussi bien un outil pour la maintenance qu'une centrale de commande déportée ou encore un outils de programmation permettant la conduite de spectacles entièrement automatisée.

- Supprime l'effort physique du machiniste et facilite son travail.
- A tout moment le machiniste peut reprendre le contrôle des opérations.
- C'est un système évolutif.
- Contrôle en permanence la faisabilité des commandes à effectuer, les systèmes de réglages et de sécurités.
- Permet l'augmentation des mouvements de machinerie sans accroissement de personnel.
- L'utilisation d'un moteur puissant supprime l'utilisation de contrepoids.

- Système relativement bruyant.
- Supprime la notion de perception sensorielle des équipes manuelles.
- Formation technique indispensable des utilisateurs.

- Porteuse dont les mouvements sont actionnés par un moteur hydraulique.
- Moteur hydraulique : Transformation d'une énergie hydraulique (pression exercée sur un liquide) en énergie mécanique (rotation) par le moyen d'un fluide sous pression actionnant alternativement des soupapes dont les tiges provoquent le mouvement circulaire qui, démultiplié par un boîtier d'engrenage, est transmis au tambour d'enroulement.

- Les platines supportant les tambours d'enroulement sont fixées transversalement au sens de déroulement des câbles
- La gestion informatique des divers paramètres de mouvement permet d'organiser des groupes de porteuses combinées.
- Chaque porteuse incluse dans un groupe peut être programmée indépendamment à l'intérieur de celui-ci.

- De faire fonctionner la porteuse à distance.
- De modifier les paramètres de chaque porteuse.
- Il peuvent être multiplié et déporté. (au cintres par exemple pour permettre un contrôle visuel)
- Dans ce cas, il sont tous reliés à l'unité centrale.

- Dispositif se trouvant sur chaque pupitre de commande devant être activé et maintenu pour permettre l'exploitation.
- Le fait de relâcher la pression active immédiatement le frein hydraulique du treuil, interrompant ainsi la séquence en cours.

- Unité centrale de type PC.
- Enregistrement des paramètres sur disque dur.
- Réseau local assurant les liaisons entre micro-ordinateur, pupitres de commande et armoire-servo.

- Silence de fonctionnement du au fait de : principe d'exploitation hydraulique et possibilité de déportation des treuils.
- Vitesse élevée et paramètrable des porteuses.
- Précision et stabilité des porteuse en cours de déplacement.
- Sécurité générale assurée par l'unité centrale permettant d'interdire l'accès à telle ou telle porteuse.
- Possibilité, en cas de panne d'intervention directe sur chaque porteuse.
- Possibilité de pré visualiser à l'écran un enchaînement d'effets sans mouvoir les porteuses.

- Obligation d'adapter le gril existant aux efforts dynamiques violents générés par le système hydraulique autorisant des déplacements de charges importantes jusqu'à 1,80 m/s.
- Obligation de maintenance et assistance technique du constructeur.